• Les cours féeriques

               Aislinn                             Leslie                           Sorcha                              Ani                                Donia
                 ÉTÉ                          TÉNÈBRES                      HAUTE                         OMBRES                         HIVER

    ______
    Comme vous le voyez grâce aux couvertures originales des livres, chaque tome est dédié à une des cours féeriques et ceci plus qu'à un personnage en particulier puisque par exemple, dans le tome 3, on retrouve Aislinn, Keenan, Donia et Seth. L'été et l'hiver sont à des extrêmes opposés, ce qui est dans leur nature. Aislinn et Donia ont toutes deux des fleurs dans les mains, peut-être parce qu'elles sont toutes deux liées à Keenan... le dernier tome nous le dira.
    ______Leslie et Ani représentent les deux cours qui équilibrent celle de la créatrice du monde féerique, Sorcha, ainsi elles ont toutes deux des tatouages à diverses signification et leurs visages penchent vers celui de Sorcha, qui se tient droite au milieu, avec un papillon dans les mains, symbole de la fragilité du monde ou attribut représentant Seth. Seth étant au coeur des cours féeriques (voir les tomes 3 et 4), l'interprétation n'est pas de moi, mais elle me semble tenir la route...

    • La Cour de l'Été a pour roi Keenan et pour reine Aislinn. Avant la naissance de Keenan, son roi était Miach. C'est la cour symbolisant la frivolité et la gaîté, la joie de vivre mais aussi la perte d'inhibitions. C'est une cour qui accueille les fées solitaires, c'est ainsi que Niall s'y est retrouvé.

    • La Cour de l'Hiver a eu pour reine Beira et maintenant, c'est Donia, une ancienne fille de l'hiver, qui avait tenté de soulever le sceptre pour devenir la reine de l'été. Cette cour symbolise donc l'hiver, la glace, le froid, tout ce qu'on associe à cette saison.

    • La Cour des Ténèbres est l'une des deux toutes premières cours, elle fût régentée par Irial, qui a aidé Beira à couper les pouvoirs de Keenan mais elle est maintenant aux mains de Niall, un ex conseiller de Keenan. Dans la cour des ténèbres, on apprécie la noirceur, on se nourrit des émotions humaines, on imagine que ce sont plutôt les émotions sombres qu'ils apprécient.

    • La Cour Haute est l'autre cour originelle, mais celle-ci est située en Faerie, le royaume des fées. Elle est dirigée par Sorcha, une des deux premières fées avec Bananach, sa jumelle symbole de la discorde quand elle symbolise l'ordre, ce que symbolise donc la cour elle-même. Dans le tome 4, on apprend que Sorcha tend à vouloir se débarrasser de tous les « halflings » ou demi-fées.

    • Il y a une 5e cour : voir le tome 4, je ne vais pas vous gâcher la découverte... ^^

    • Les Cours Inactives : il existe donc des cours qui ne sont pas actives, on n'en sait pas plus. Peut-être s'y trouve-t-il des cours comme l'automne ou le printemps ?

    Source : Rath & Ruins

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  • The Summer King was cursed until he found his missing queen and changed a mortal girl forever.
    The Dark court was weakened until they used a broken girl and an enchanted tattoo.
    Seth was mortal... fragile until he found favor with the High Queen.
    There are always choices but every choice has consequences.
    Now war is here and no one is safe.
    Some will win and some will lose
    everyhting.


    Une malédiction pesait sur le Roi de l'Eté, jusqu'à ce qu'il trouve
    sa reine perdue et transforme une mortelle à tout jamais.
    La Cour des Ténèbres était faible, jusqu'à ce qu'ils se servent
    d'une jeune fille brisée et d'un tatouage enchanté.
    Seth était mortel... et fragile, jusqu'à ce qu'il obtienne les faveurs de la Grande Reine.
    Il y a toujours des choix, mais tous les choix ont des conséquences.
    Maintenant la guerre est là et personne n'est en sécurité.
    Certains gagneront, d'autres perdront tout.

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  • Les titres de la saga Wicked Lovely

    _____En anglais, les titres sont presque tous des oxymores (comme dans Effroyables jardins, si vous l'avez lu au collège comme moi) :
    1. Wicked Lovely qui veut dire quelque chose comme adorable cruauté.
    2. Ink Exchange, là, on part vers l'échange d'encre alors c'est une exception à la
    règle, à moins que vous ne voyez une opposition entre encre et échange...
    3. Fragile Eternity, éternité fragile quand on présuppose que l'éternité est au contraire solide, immuable.
    4. Radiant Shadows, qui signifie des ombres radieuses, mais y a-t-il de la lumière dans les ombres ?
    5. Darkest Mercy, pour finir, qui veut dire la plus noire des pitiés, quand la pitié a, en général, quelque chose de positif.


    _____En français, nous avons pour le moment :
    Ne jamais tomber amoureuse, Ne jamais te croire et Ne jamais t'embrasser.
    _____Le premier est horriblement mièvre mais on ne peut malheureusement rien y faire. Wiz nous met les livres de Melissa Marr dans sa collection « Wiz filles » quand par exemple les livres de Laurie Faria Stolarz (Bleu cauchemar) ou encore Hex Hall sont dans la collection « Wiz fantasy, » sans que je comprenne pourquoi. Pour les Vampires de Melissa de la Cruz, la justification me semble provenir de la débauche de marques citées dans le roman, mais pour l'autre Melissa...
    _____Bon, fini de me plaindre, les « ne jamais » me semblent donc venir des règles que suit Aislinn pour ne pas se faire remarquer par les fés. Mais là, encore une fois, je bloque parce que Leslie ne sait rien des fées donc n'a pas à suivre de règles pour les empêcher de la remarquer... (hum, oui, je suis une râleuse !)

     


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  • Capturing Experience est un article de décembre 2010 de Melissa Marr sur Supernatural Underground : 
    (traduction de Lothfleur)
     
           « Il y a quelques semaines, j'ai assisté au FaerieCon à Baltimore dans le Maryland, expérience assez phénoménale. C'était mon premier (mais certainement pas mon dernier) FaerieCon. Je devais y assister l'an dernier, mais j'ai eu la ick-peste-donc-on-ne-bouge-pas-on-dort, et j'ai manqué l'édition de 2009. Cette année... honnêtement ? Ç'a été la manifestation que j'ai préférée de l'année – un peu parce que c'était amusant, mais surtout parce que ça m'a fait penser à beaucoup de choses.
            Une des choses que j'ai trouvées les plus intéressantes est le fait d'être entourée par des personnes créatives qui s'efforcent de capturer une expérience sous une autre forme que l'écriture. J'attache une grande valeur au temps que je passe avec auteurs et lecteurs, mais il y avait quelque chose qui pousse à la réflexion dans le fait d'être avec des personnes créatives qui travaillent avec des outils tout à fait différents, mais qui cherchent à atteindre un grand nombre de buts similaires.
           Personnellement, je pense un peu beaucoup au fait de capturer l'instant. Cette idée m'a obsédée pendant une bonne partie de ma vie. Comment faire pour prendre un instant, un morceau de vie et le traduire en quelque chose qui peut alors être dévoilé/consommé/vécu par quelqu'un d'autre ? Est-il possible? Peut-on même le recréer pour nous-mêmes ? Une émotion ou une expérience peuvent-elles réellement être contenues, exprimées de façon à simuler le réel ?
           Quand j'écris, je veux faire en sorte que le lecteur se retrouve dans cet espace où vivent mes personnages. Je veux que le lecteur ressente la terreur ou l'extase. C'est mon tout premier but : je veux transmettre ce moment-là. Il est impossible de savoir si on y parvient cependant. Je ne peux être dans la tête et la peau de personne d'autre que moi, il n'y a donc pas de moyen véritable de savoir si ce que je tente d'exprimer est compris comme je le voulais. Quand je décris un personnage comme « beau », nous ne mobilisons pas la même image. Même si je dis « des cheveux noirs », nous ne voyons pas exactement la même chose. Ajoutez à cela des concepts plus abstraits – amour, ravissement, souffrance... il est de moins en moins probable que l'expérience soit transmissible. Quand je suis lectrice, ce n'est pas mieux. Lorsque le texte me dit qu'elle était en deuil, comment puis-je savoir si la façon dont je ressens et définis le concept de deuil est la même ? Et celui de l'amour, de la haine ? [il y a un troisième concept, celui de« longing », mélange d'attente et de désir qui correspond assez au verbe se languir, on voit déjà ici un problème de transmission entre les langues, comment traduire ce terme pour faire passer tout son message ? – maintenant la traductrice se tait]
           Alors, au FaerieCon, j'ai eu la possibilité de me perdre dans les émotions des chansons – sans paroles dans le cas du violoncelliste Adam Hurst ou dans des paroles que je ne comprends pas, dans le cas du groupe allemand, Faun. Pendant que j'écoutais, je ressentais des choses, évidemment. Mais ce que j'ai ressenti faisait-il partie des intentions de leurs auteurs ? ("Est-ce que ça a une quelconque importance ?" est une question tout à fait différente, bien que tout aussi intéressante, mais je vais essayer de ne pas m'attaquer aux deux sujets ce soir.) La douleur que je ressentais en écoutant l'art d'Adam est-elle la même douleur qu'il ressentait en l'écrivant, alors qu'il la jouait ? Avec certaines musiques, je sais que mon corps veut bouger. J'ai écouté une chanson fabuleuse qui s'intitule "Dark Carnivale" des Gypsy Nomads, et la tension qu'elle contenait m'a donné la sensation que rester immobile était une Mauvaise Idée. Ensuite, je l'ai achetée, et les paroles sont en faveur de cette émotion... mais il y a de la joie, du défi et de l'audace dans la chanson quand paroles et musique sont associées. Elle est plus riche grâce à ces paroles. D'un autre côté, quand je l'écoute ici dans mon bureau, elle ne possède pas ce sentiment d'urgence comme lorsque, sous mes pieds, le sol vibrait littéralement sous les danseurs qui m'entouraient. La voir et l'écouter interprétée sur scène, avec les autres, c'est différent de l'écouter seule. C'est différent quand je connais ou pas les paroles. Une seule chanson m'a donné trois réactions uniques, avec des variables différentes. Y en a-t-il une qui ressemble à ce que les auteurs ressentent ? L'expérience qu'en ont les auteurs change-t-elle entre sa création initiale et son interprétation, plus tard ?
           J'ai demandé à Adam (à la fin de sa représentation) ce qu'il voyait quand il jouait, puisque – comme je le disais, pour moi, c'est un de Ces Sujets. Quand il joue, il a le regard fixé sur un endroit qui n'est bien évidemment pas la salle devant lui. Je connais ce regard. C'est ce que j'ai tendance à faire quand une histoire est tellement vivante dans mon esprit que mes yeux ne regardent plus le monde réel : ils sont tournés vers cet endroit à l'intérieur de moi où mes personnages vivent leur vie... tout au moins, c'est de cette façon que j'interprète ce regard, mais mon expérience de la création est différente. Mon expérience ne comprend jamais la réinterprétation d'une création originale, face à d'autres personnes. Je ne compose pas pour réécrire devant d'autres personnes. Les musiciens composent et recréent ce qu'ils ont composé quand ils l'interprètent en direct. Il n'y a pas vraiment d'équivalent avec l'écriture des écrivains.
           Un autre des artistes présents, Kelly Miller-Lopez de Woodland, semble susceptible de flotter quand elle chante. Elle s'assied à sa harpe et ressemble beaucoup à la Lady Shalott de Tennyson. Il ne serait pas surprenant de la voir sortir un miroir de divination, un fuseau, ou tout un nombre de merveilles. Elle semble atteindre un état proche de la méditation, mais est-ce le même état dans lequel je me trouve quand je suis perdue dans mon histoire ? Si oui, comment fait-elle pour y entrer et en sortir pendant que tout le monde a les yeux rivés sur elle ? Atteint-elle le même endroit que lors du processus de création ?
           Quand j'étais là-bas, beaucoup de choses m'ont conduites à réfléchir sur le processus créatif. Elles m'ont également fait m'arrêter pour réfléchir aux nombreuses façons avec lesquelles nous essayons tous de capturer des expériences et des émotions. En me promenant autour du FaerieCon, j'ai découvert un art (Feywood) fait de... ou peut-être tout simplement révélé par la nature. J'ai acheté un journal – avec papier fait main, relié à la main, recouvert de cuir. J'ai reniflé, choyé, et touché une dizaine de journaux pour trouver celui qui était fait pour moi. J'ai eu une discussion surréaliste sur les raisons de faire des dreds (et/ou des tatouages), j'ai vu des femmes traduire la musique en de la danse, écouté des émotions devenir de la musique, et de façon générale je me suis délectée du fait que tant de formes d'art essaient toutes de capturer une expérience. Elles communiquent toutes d'une façon ou d'une autre. Mais pas une seule forme – pas même les mots – ne parvient à capturer l'ensemble du concept, de l'expérience, ou de l'émotion.
           ... un fait qui a été d'autant plus évident par la suite, quand j'ai essayé de raconter à des amis pourquoi cette manifestation m'a été si fascinante. Je leur ai montré des photos, j'ai passé des CD... et je suis revenue à ma position initiale : le moyen d'expression – aussi fabuleux soit-il – ne peut rendre compte de l'expérience. Que ce soit par la photo, la musique, la danse, l'histoire, etc, aucun n'est capable de véhiculer toute l'expérience du réel.
           Bien sûr, je me doute que la poursuite d'un tel objectif, ce désir de saisir le réel, est une force motrice pour de nombreux objets créatifs que nous apprécions – tout comme je me doute que la réalité est enrichie par le fait que nous sachions que la réalité est bien mieux que l'ombre que nous parvenons à capturer sur tous ces différents supports. Je peux lire des écrits sur l'amour; je peux regarder une danse qui communique de la joie, je peux sentir un manque alors que je suis paralysée par une musique qui semble s'infiltrer dans mes veines, alors même que les paroles sont dans une langue que je ne parle pas... et malgré tout cela, je sais avec certitude que la réalité, c'est bien plus. L'art, peu importe la forme sous laquelle je le trouve, me rappelle pourquoi j'apprécie la réalité. Il m'envoie vers des rivages lointains, et m'invite à me perdre dans ces instants... et avec d'autant plus de force parce que je sais qu'il est impossible d'arrêter ces moments, de les saisir ou de les transférer dans leur totalité.

           Oh, et c'est un peu tôt pour le dire, mais je pars à la montagne dans la mâtinée pour aller passer un peu de temps dans la nature, l'écriture, et la méditation... alors joyeux solstice (ou tout les autres fêtes d'hiver que vous pouvez célébrer). »

     
     

    Tout cela m'a fait penser à un extrait de roman que Melissa Marr a
    mis en ligne à peu près à la même époque, dans le Sentence Sunday :

    « Il s'agit d'un travail en cours donc il comporte des erreurs et ce n'est pas entièrement peaufiné. Il vient de mon « roman accidentel » Carnival of Souls [Carnaval des âmes] (à savoir le livre que je ne pensais pas écrire mais que je suis en train de rédiger).

           Le soir tombait quand Kaleb se dirigea vers l'échelle qui l'emmènerait dans les chevrons surplombant le Carnaval des Âmes. Le carnaval se trouvait au centre de la ville. Tout ce qui était digne d'intérêt s'ouvrait ou se terminait à cet endroit. C'était là où les jugements étaient servis, où les négociations de toutes sortes prenaient place, à l'ombre des échoppes des vendeurs. La musique ne cessait jamais. Des percussionnistes aveugles jouaient devant les tentes ou étaient arrangées les transactions délicates. Troupes au service du plaisir, les vendeurs séduisaient les clients grâce à leur musique, pendant que des danseurs faisaient démonstration de leur souplesse. Et d'autres jouaient simplement pour les pièces qu'on lançait dans leurs corbeilles. Par moments, c'était une glorieuse cacophonie. Jongleurs et danseurs de feu montraient leur adresse au rythme de la musique. Les marchants ambulants vendaient leurs articles à ceux qui étaient pris au piège par la musique, parfois littéralement. Les seules sorcières admises en ville étaient celles de bas étage, mais il ne fallait que très peu de magie pour tresser des pièges dans les chansons. Tout l'art résidait dans l'habileté à ne pas se faire détecter. »

    La raison pourquoi Melissa Marr nous avait donné ce passage :
    « Je pense que dans cette version je me rapproche du moment où je vais faire apparaître sur la page le carnaval qui est dans ma tête. Je ne peux pas vraiment visiter un tel endroit pour faire des recherches, alors je ne cesse de faire défiler les scènes dans ma tête en essayant de remarquer les détails qui se bousculent et s'enchevêtrent les uns aux autres. C'est poussiéreux et encombré... mais il y a toujours quelque chose de beau, de vivant et de dangereux. Pour moi, c'est un lieu entre les marchés en plein air et les concerts ou manifestations pleins de monde. »

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  • Carnival of Souls
    Carnival of Souls
    est un livre qui parle de « trois adolescents qui inventent leur destin dans la dimension daimoniaque » (source Publisher's Weekly)

    Le livre est à paraître le 4 septembre 2012

    ____« Le Carnaval des âmes palpitait au cœur de la Ville*, un tourbillon de plaisir et de violence masquées. La musique ne cessait jamais, les danseurs faisaient démonstration de leur souplesse. Par moments, c'était une glorieuse cacophonie. Jongleurs et danseurs de feu faisaient preuve de leur adresse au rythme de la musique. Et pendant ce temps, les marchands ambulants vendaient leurs articles à ceux que cette musique avait pris au piège, parfois littéralement. Tout autour du Carnival, prenaient place des transactions à la légalité et l’éthique discutables. La Ville n’était pas de ces mondes que tout le monde trouvait beau. Mais c’était leur monde. »

    * j’ai explicité l’image de « pulse », palpiter avec l’emploi
    du mot « cœur », le terme original étant « center »

    Si vous reprenez cette traduction, créditez ou donnez la source, SVP

     Carnival of Souls


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